Adriano Banchieri, organiste et compositeur italien (1568-1634), a écrit ce Festin du jeudi gras . C'est un cycle de 20 madrigaux, dont nous chantons Caprice (XI) et Contrepoint des Animaux (XII). Y sont présentés quatre animaux (chat, chien, coucou, chouette) chantant en contrepoint sur une basse. Nos choristes s'amusent à miauler, aboyer, etc.

Pierre Passereau (1509-1547) nous fait part d'une conversation entre deux paysannes. L'une d'elles, chanceuse pour cette époque, explique que son mari est bel et bon : "Il ne me bat pas, il fait le ménage, il donne aux poulailles ; moi, je prends mes plaisirs..."

Même de nos jours, certaines femmes n'ont pas cette chance, tant s'en faut ! 

10 belle qui tiens ma vie Cette pavane rès courante dans le répertoire choral français, composée par Thoinot Arbeau (1520-1595) fait partie du recueil Orchésographie. Cet ouvrage (1589) est un Traité en forme de dialogue par lequel toutes les personnes peuvent facilement apprendre et practiquer l'honneste exercice des dances. Concernant le texte, un homme déclare sa flamme à la Belle qui tient sa vie, sur un rythme obstiné de tambourin.

25 tourdion Nous devons cette chanson à boire à Pierre Attaignant (1494-1551). Grâce à un procédé d'impression de son invention, il devient le principal éditeur de musique en France.

Le Tourdion accompagne tous nos instants de convivialité. Il ne s'agit que de vider son verre, faire la guerre à un flacon d'Anjou ou d'Arbois et manger d'un gras jambon... Parfait pour le régime anticalorique ? Peut-être pas. Mais pour la bonne humeur, oui, sans contredit !